samedi 20 juin 2015

Portes ouvertes du collège

Les élèves de dp3 ont exposé leurs travaux réalisés tout au long de l'année aux portes ouvertes du collège du mois de juin 2015.
Merci à Mr Hugues Orsolin d'être passé à l'exposition.

vendredi 19 juin 2015



La course à pied facilitée par les mathématiques

La performance passe souvent par de savants calculs. Ainsi, des chercheurs français ont mis au point un modèle mathématique permettant d’optimiser l’une des activités physiques les plus prisées : la course à pied. Aussi bien pour les joggeurs aguerris que pour les sportifs du dimanche, avant de l’étendre au cyclisme, à la natation ou au canoë.
Pour progresser à la course à pied, il n’y a pas de secret : il faut s’entraîner, mais pas n’importe comment. Et les mathématiques peuvent faire office de coach. © Kyle Cassidy, Wikipédia, cc by sa 3.0

Comment courir pour améliorer sa performance, son poids et sa forme ? Amandine Aftalion (université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines) et Frédéric Bonnans (École polytechnique) ont créé un modèle mathématique d'optimisation de la course qui pourrait conduire à un programme d'entraînement personnalisé selon l'état physiologique de chacun.Il confirme en outre un fait bien connu des sportifs : varier sa vitesse permet de mieux dépenser son énergie et de courir plus longtemps. Les mathématiques offrent ainsi l'opportunité aux coureurs de passer de simples outils de mesure statistique au conseil sportif personnalisé. Ces travaux, disponibles sur l'archive ouverte HAL, seront publiés dans la revue SIAM Journal on Applied Mathematics.Ce modèle mathématique prend tout d'abord en compte l'énergie du coureur, notamment sa consommation maximale d'oxygène (VOmax) et son stock d'énergie anaérobie, en les faisant intervenir dans un système d'équations différentielles reliant la vitesse, l'accélération, la force de propulsion et les forces de frottement. Ce système est couplé à des conditions initiales de départ de la course, vitesse nulle et quantité d'énergie donnée, et des contraintes : l'énergie et la force de propulsion doivent être positives (le coureur ne peut pas reculer). Les chercheurs sont capables avec ce modèle de prédire le comportement que doit avoir le sportif tout au long de sa course au moyen d'un bilan instantané déterminant au plus près la vitesse optimale du coureur et l'énergie dépensée depuis le départ.Les mathématiques de la course à pied semblent simples : c’est celui qui parcourt la distance en un minimum de temps qui est le plus rapide. Mais à l’aide d’algorithmes complexes, le joggeur dispose d’un nouveau moyen de s’entraîner dans le but de progresser à la vitesse adaptée.Les mathématiques de la course à pied semblent simples : c’est celui qui parcourt la distance en un minimum de temps qui est le plus rapide. Mais à l’aide d’algorithmes complexes, le joggeur dispose d’un nouveau moyen de s’entraîner dans le but de progresser à la vitesse adaptée. © Wallpoper, Wikimédia Commons, DPLeur résultat principal montre ainsi que varier sa vitesse permet de dépenser moins d'énergie et decourir plus longtemps. De plus, en comparant ces résultats avec ceux d'athlètes professionnels, les auteurs peuvent également préciser quels paramètres physiologiques les coureurs doivent développer pour s'améliorer en répondant par exemple aux questions suivantes : quels seront les résultats d'un champion s'il avait le poids et la consommation maximale d'oxygène d'un coureur amateur ? Quels sont alors les paramètres que le sportif amateur peut améliorer pour s'approcher des résultats habituels du champion ? Doit-il améliorer sa capacité respiratoire ou son énergie anaérobie ?Les applications de ce modèle concernent deux types de publics. Dans le cas des coureurs « semi-professionnels » qui n'ont pas l'opportunité de travailler avec un entraîneur de sport ou dans le cadre de cours d'éducation physique et sportive à l'école, les chercheurs souhaiteraient développer unlogiciel capable de créer des programmes d'entraînements personnalisés qui indiqueraient les paramètres physiologiques à développer en priorité et de réaliser des stratégies précisant les vitesses optimales à atteindre à chaque moment de la course.Le système d'équations étant adaptable à toutes les variables intéressantes pour le sportif (et pas seulement la vitesse), les « coureurs du dimanche » pourraient, par exemple, connaître instantanément le nombre exact de calories perdues lors de la course (et non une simple moyenne comme pour les outils existant actuellement) afin d'améliorer leur perte de poids.Les chercheurs souhaitent désormais parfaire leur modèle mathématique en intégrant au système d'équations de nouveaux paramètres comme l'altitude ou l'effet du vent, et l'appliquer à d'autres sports d'endurance comme le cyclisme, la natation ou le canoë-kayak.Varier la vitesse pour courir plus longtempsLes mathématiques s’invitent aussi chez les cyclistes et les nageurs

jeudi 4 juin 2015

Une nouvelle maison pour les abeilles...

Mercredi 03 Juin 2015, 12h30...

Les élèves de l'option "des métiers et des sciences" du collège Maryse Bastié sont venus en délégation pour déposer dans un des ruchers de l'association Beeosphère une ruche qu'ils avaient préalablement construite et décorée (merci au passage à M Rué et à Mme Castanet pour leur précieuse contribution :-) ).
Cette ruche (une autre est à venir) servira très prochainement de maison à un essaim d'abeilles noires (Apis mellifera mellifera) et contribuera donc à la préservation de cette sous-espèce d'abeille à miel.

Rappelons au passage aux néophytes que cette préservation est primordiale. En effet, cette abeille est la seule parfaitement adaptée aux conditions de notre environnement (car issue de millions d'années d'évolution) et elle est actuellement particulièrement menacée (par l'Homme, par l'introduction d'autres sous espèces qui diluent son patrimoine génétique parfaitement adapté, par le varroa destructor, par le frelon asiatique, etc...).

L'abeille noire est adaptée à l'environnement (climat, périodes de floraisons, rigueur de l'hiver, besoins en miel) signifie que sans l'intervention de l'Homme, c'est la seule sous-espèce capable de survivre dans nos régions. Or l'Homme interviendra t-il toujours pour permettre la survie des abeilles? Nous pouvons en douter...

Il faut rappeler de plus que l'abeille joue un rôle capital dans la pollinisation des fleurs à l'origine notamment de la production de la majorité des fruits et légumes que nous consommons (tout ça avec une efficacité redoutable et bénévolement...) et de l'équilibre des écosystèmes.

Alors si nous ne voulons pas un jour risquer de nous retrouver sans abeilles, sans fruits et légumes, avec des écosystèmes sans dessus-dessous, et une biodiversité en berne, il faut se mobiliser maintenant...
c'est le sens de l'action de nos élèves!!!

les porteuses de ruche, Nolwen et Emma

Lorsque l'on dépose la ruche dans le rucher, mieux vaut bien être protégé.


La ruche décorée en position.

une petite photo de groupe (on remarque la présence de Mme Gervais sur la droite)

Mme Hervy (à droite) supervise.


Une fois le devoir accompli, il est temps d'aller manger...


un peu de bricolage...

Dans le cadre du partenariat avec l'association Beeosphère, les élèves de l'option ont consciencieusement assemblé les 2 ruches en kit que nous avions reçu dans le courant de l'année.
Ces 2 ruches ont été déposées au rucher de Vélizy (rue Aristide Briand entre la boulangerie et l'ancienne église) afin de servir de gîte à nos amies abeilles noires.
Voici quelques photos de ces séances de construction qui ont été encadrées par M Rué (professeur de technologie).

le plan de montage

M Rué n'est-il pas un peu flou?

Emma, Corentin et Cyril

Un cadre de hausse et un cadre de corps de ruche avant montage

Mais où est Cyril?



ça visse...

La classe de M Rué


ça visse toujours...




Igor et Loman



Timothée, Léo, Alexis et Alexandre en plein montage d'une hausse

Nolwen et Romane

Thibault, Romain et Brice en pleine action




A qui sont ces doigts?

Jéromine